Abandonner ses rêves

Ma situation me permet des échanges parfois inattendus…souvent très riches. Tout récemment encore cet homme dont la vie a été totalement bouleversée à 58-60 ans. Je l’ai longuement écouté, vivant pleinement avec lui ce qu’il pouvait ressentir. Et j’ai donc écris ces quelques lignes pour lui.

Lorsque, pris dans le tourbillon du monde, on se réveille à 50, 60 ans, en particulier après un gros coup dur, la réalité de sa vie peut sembler rude, au moins déroutante.
Oui, nul avant ce moment n’avait pris le temps de vous dire qu’a cet âge, où déjà vous avez attaqué la seconde partie de la vie, l’heure commence à être un peu celle des bilans.

Rappelez-vous le premier temps, celui de la jeunesse,
Celui de l’inspiration et de l’envol,
Celui de tous les projets,
Celui que vous donnait le feu des rêves créateurs.
Celui là, il faut accepter qu’il soit partiellement fini.

Le deuxième, celui de la maturité est déjà entamé,
Un second temps peut-être plus rude, puisque il oblige à s’arrêter et regarder avec lucidité sa vie, ses projets, la réalité.
Il oblige, encore plus après un choc, à recréer un nouvel élan, redonner un souffle,
Celui que précisément on était venu puiser, étant encore jeune….« dans l’exil d’un rêve ».

À mi-parcours de la vie, il est si difficile d’accepter que notre vie ne se refasse jamais.
Même certaines étapes ?
Elles aussi, sont inexorablement derrière nous, englouties.

Alors le rêve peut devenir dure réalité.
Et pour ne pas sombrer ou, guère mieux, surnager dans un activisme de chimères,
Il faut accepter courageusement de remodeler ses rêves créateurs
En allant puiser une nouvelle force intérieure,
humaine ou spirituelle,
Réécrivant ainsi ses propres étapes,
Qu’il faut ressaisir,
Remodeler,
Réinventer:

Fenêtre, pour un nouvel avenir.
Fenêtre pour un nouveau devenir.

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2 commentaires pour Abandonner ses rêves

  1. Bénédicte A dit :

    MERCI!!

  2. beatricedesf dit :

    Merci !!bis
    Tes messages sont autant de psaumes qui nous nourissent et me laissent sans voix; (C’est pourquoi sans doute je ne laisse plus de commentaire… Nos mots seraient bien fades face à l’Esprit qui parle dans les tiens.)

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